La violence sexuelle et fondée sur le genre
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Non, c'est non et Le consentement est obligatoireLa violence sexuelle et fondée sur le genre est un problème omniprésent sur les campus des collèges et universités de toutes les régions du pays.

Les campagnes de la Fédération « Non, c’est non » et « Le consentement est obligatoire » sont actives sur les campus et partout dans nos communautés depuis 1992. Ces campagnes visent à prévenir la violence sexuelle sur les campus en faisant la promotion d’une culture du consentement tout en veillant à ce que les survivantes bénéficient de soutiens accessibles et intersectoriels. Après des années de pressions auprès du gouvernement, la FCEE-Manitoba, de concert avec nos sections locales membres, a vu le gouvernement du Manitoba adopter la Loi sur la sensibilisation à la violence sexuelle. Cette loi oblige toutes les universités à mettre en œuvre des politiques indépendantes et des procédures proactives et réactives en matière de violence sexuelle sur le campus. Bien que cette loi ait permis d’accroître le soutien aux étudiantes et étudiants, les porte-parole de la Fédération continuent de surveiller la mise en œuvre de cette loi qui, malheureusement, se fait très lentement, en plus d’avoir apporté des coupures au financement de base des universités et de ne pas avoir fait l’objet de consultations significatives auprès des étudiantes et étudiants.

Au fil des ans, notre campagne « Non, c’est non » et « Le consentement est obligatoire » a joué un rôle de premier plan dans la sensibilisation aux perceptions du consentement, de l’agression sexuelle et de la violence faite aux femmes et à leur évolution. Toutefois, ces formes de violence continuent d’être signalées dans les campus à des taux alarmants. Jusqu’à une étudiante ou un étudiant sur quatre a déclaré avoir été victime de violence sexuelle pendant ses études universitaires ; ces statistiques sont probablement beaucoup plus élevées puisque nous savons que seul un incident sur 10 est signalé. Parmi ces actes de violence signalés, neuf sur 10 sont commis contre des femmes, la moitié d’entre elles étant âgées de 15 à 24 ans. Pour les femmes autochtones, les risques de subir un acte de violence sexuelle sont trois fois plus élevés. Pour éliminer les obstacles à l’éducation pour toutes et tous, il faut absolument créer des campus plus sécuritaires et exempts de toute forme de violence sexuelle et à caractère sexuel.

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